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Un nouveau procès est ordonné pour Brian Anderson et Allan Woodhouse


Projet Innocence Québec salue la décision du ministre de la Justice d'ordonner un nouveau procès pour Brian Anderson et Allan Woodhouse, deux hommes condamnés pour meurtre en 1973. Ils sont présentement en liberté conditionnelle mais, comme beaucoup de victimes d'erreur judiciaire qui vivent toujours avec un stigmate lié à leur condamnation, ils n'ont pas renoncé à faire valoir leur innocence.


Au Canada, la surreprésentation des personnes autochtones dans les systèmes judiciaire et carcéral est un problème connu depuis de nombreuses années. À ce sujet, la Cour suprême parlait déjà d'une « crise » en 1999. Plus de vingt ans plus tard, la situation s'est aggravée plutôt que de s'améliorer. Selon les données du Bureau de l'enquêteur correctionnel, entre 2013 et 2020, la proportion de personnes autochtones dans la population carcérale fédérale est passée de 23% à 32%. Leur sous-représentation parmi les personnes dont la demande de révision par le ministre de la Justice a été acceptée est donc d'autant plus suspecte.


Les statistiques nous démontrent que les personnes autochtones sont plus susceptibles de subir des contrôles de la police, d'être judiciarisés et d'être incarcérés. En ce sens que, depuis quelques années, le gouvernement fédéral, comme bien d'autres, utilise la notion de discrimination systémique. Au Canada, les personnes autochtones sont parmi les groupes qui font l'objet de discrimination systémique, ou de racisme systémique. Considérant les faits entourant l'arrestation et la judiciarisation de Brian Anderson et Allan Woodhouse, il est bien possible que, comme l'affirme Innocence Canada, les deux hommes aient eux-mêmes été des victimes de racisme systémique.


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