

A lire: De l’erreur de calcul à l’erreur judiciaire
Derrière l’objectivité des chiffres avancés dans certaines affaires judiciaires se dissimule parfois une utilisation mal maîtrisée ou dévoyée des mathématiques. La mathématicienne Leila Schneps décortique ce phénomène redoutable lors d’un entretien paru dans le dernier numéro de la revue «Carnets de science». Dans de très nombreux procès, notamment aux États-Unis, probabilités et statistiques ont servi à innocenter ou à démontrer la culpabilité de personnes et d’institutions