Les effets d'un emprisonnement injustifié sur un individu
Kathryn Campbell et Myriam Denov, deux professeures du Département de criminologie de l'Université d'Ottawa on écrit une étude sur l'impact préjudiciable d'une condamnation injuste sur l'individu en cause. Pour réaliser cette étude, elles ont rencontré cinq canadiens ayant été injustement incarcérés. Tous sauf un ont depuis été disculpés. On y apprend l'ampleur véritable qu'un emprisonnement injustifié peut avoir sur la personne incarcérée et on remarque que l'impact va bien
Le cas de James Driskell
James Driskell a passé 13 ans en prison après avoir été déclaré coupable de la mort de Perry Dean Harder en 1991. Il a par la suite été innocenté, notamment grâce à la découverte qu'un des témoins clés de la Couronne, Ray Zanidean, avait été payé pour témoigner contre Driskell. Après sa libération, ce dernier a entamé une poursuite contre la police et les procureurs pour la somme de 20 millions de dollars. Le tout s'est réglé avec un dédommagement de 4 millions de dollars pou
Roméo Phillion, l'homme qui purgé la plus longue peine injustifiée au Canada
En 1972, Roméo Phillion a été injustement condamné suite à un faux aveu de sa part pour le meurtre d'un pompier d'Ottawa. Après 31 ans de détention, soit la plus longue détention au Canada à ce jour à avoir ensuite été infirmée, des avocats ont réussi à faire annuler sa condamnation après avoir trouvé de nouvelles preuves. La Cour d'appel de l'Ontario a ordonné un nouveau procès devant avoir lieu en 2009, mais la Couronne, jugeant que trop de temps s'était écoulé depuis les f